Quel est le plaisir de piétiner ?

[Ga****]

Souvent, les femmes pratiquant le trampling parlent du sentiment de pouvoir sur l'homme sous leurs pieds. Il est question de talons aiguilles, un instrument permettant d'infliger juste assez de douleur pour observer et ressentir sa réaction. Cela se fait sans hâte, sans agressivité ni utilisation d'appareils, simplement en choisissant où marcher et en transférant le poids sur la pointe ou le talon.

Cependant, ce n'est probablement pas seulement une question de pouvoir, car je vois toujours ce sourire satisfait chez la femme, peu importe comment elle se positionne : dominante, vanille ou soumise. En trampling, la femme vanille a un charme particulier. C'est la curiosité, la peur, les premiers pas timides devenant progressivement plus assurés et fermes, inégalables. Bien sûr, je suis le chat suffisant, étendu par terre, se sentant séducteur. C'est la vanité, ce péché qui est le plus sucré de tous. Mais c'est une séduction d'un type particulier. C'est la libération de ses anciennes contraintes usées et la naissance d'une nouvelle personnalité plus libre, pour laquelle j'ai actuellement l'honneur d'être le piédestal. Je parle maintenant comme un vieux grincheux, mais c'est ainsi que je le ressens.

Les chaussures à talons hauts sont souvent des œuvres d'art en elles-mêmes. Mais lors du trampling, les talons sont un canal important de communication. C'est à travers eux que la fusion de la femme et de l'homme en une entité sensuelle unique se produit. Une femme debout avec assurance sur ses talons exige ainsi plus de l'homme. Plus de patience, plus de soutien, plus de dévouement. Elle me fait confiance, et j'essaie de justifier cette confiance. Cela semble paradoxal, mais il est difficile de trouver une situation où je me sens plus homme que sous les talons d'une femme. Plus elle est à l'aise, plus cela est difficile pour moi. Cet équilibre n'est pas constant, il se rapproche parfois de la limite de mes capacités physiques, parfois s'éloigne quand elle décide de me ménager pendant un certain temps.

Je suis un instrument sur lequel elle joue une partie solo.

Bien sûr, le trampling a tout ce dont un sadomasochiste a besoin. Et la douleur, et la restriction de la respiration, et bien sûr, des marques. Des marques comme un signe d'appartenance à Elle. Et le subspace, si vous voulez.

Mais ce qui est plus important, c'est que l'échange de sensations se produit continuellement, ce qui permet de ressentir l'unité, de créer quelque chose de plus grand que simplement femme + homme. Plus intime et élevé.