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Ro****
C'était il y a bien 4 ou 5 ans. On s'était rencontrés sur Fruitz à l'époque, et aucun de nous ne savait que l'autre était branché BDSM. Pour vous dire, on a commencé à en parler après notre première partie de jambes en l'air ! Une fois le sujet sur la table (ou plutôt sur le lit), on a découvert ce que chacun aimait dans le délire. Et vu la tête du sondage de l'application, c'était pas trop ça.

Vous voulez savoir comment s'est passée notre soirée de jeu ? Bande de coquins !

Prenez votre caméra, et allez venez voir :

La pièce était tamisée, baignée d’une lumière rouge ambrée qui dansait doucement contre les murs, projetée par les flammes vacillantes des bougies. On n’avait pas besoin de mots. Juste un regard échangé, un souffle plus court, et tout s’est enclenché...

Je m’approche d’elle, cire en main, le geste lent, presque cérémoniel. Le premier filet coule, paresseux, tiède, sur sa peau. Elle sursaute à peine — un frisson à peine perceptible longe son échine. Je choisis les zones les plus neutres, là où la peau respire sans crier. Le but, c’était pas de choquer. C’était d’éveiller.

Chaque goutte trace un chemin sinueux, comme une caresse brûlante. Son souffle devient plus saccadé, son corps tendu comme une corde de violon. Je sens qu’elle glisse doucement entre tension et abandon.

Puis vient le contraste. Une perle glacée tombe sur la même peau encore chaude. Elle gémit — pas de douleur, non… un choc, un éveil. L’eau glacée mord là où la cire avait chauffé, réveillant chaque terminaison nerveuse comme un éclair dans la nuit.

Je recommence. Cire, glace. Cire, glace. Encore et encore. Un jeu de température, de rythme. La peau rougit sous l’effet des extrêmes, mais elle ne dit rien — elle en redemande. C’est brut, c’est doux, c’est tout en sensations croisées. Et moi, je suis là, à la lire comme un livre ouvert, à écouter ce que son corps me raconte.

Ce soir-là, on n’a pas juste joué. On a communiqué sans dire un mot.
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